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Post 14 | Le dépendant, plaire ou être aimé ?

Bon nombre d'entre nous, avons la croyance erronée, de croire que nous avons besoin de plaire pour être aimé, notamment le dépendant affectif (cf. post 12) Une des grandes peurs du dépendant, est de voir partir  un partenaire de coeur avec une personne qui lui plaira davantage. Il ne veut pas plaire à tout le monde mais en particulier, à la personne de son coeur. Il va tout faire pour correspondre à son idéal et à besoin de se prouver qu'il est une personne "aimable" pour ne surtout pas être quitté. Il est à la merci du regard des autres et subit donc, une énorme pression. 1- Plaire est différent d'être aimé : Plaire, c'est procurer une sensation agréable à quelqu'un, qu'elle éprouve du plaisir en notre compagnie, qu'elle nous apprécie pour ce que nous lui apportons. Alors qu'aimer, c'est éprouver de l'affection, de l'amitié ou de l'amour pour quelqu'un. Aimer, c'est vouloir donner à l'autre, ressentir quelque chose ...
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POST 13 | Etes-vous un dépendant affectif ?

Cet article est inspiré des "cinq blessures qui empêchent d'être soi-même" de Lise Bourbeau. La blessure d'abandon est difficile car elle touche l'être, c'est-à-dire notre identité. Les personnes qui en sont atteintes témoignent d'un manque de communication de leur parent du sexe opposé lorsqu'elles étaient jeunes. Elles trouvaient ce parent trop renfermé et lui en voulaient de laisser l'autre parent prendre toute la place. Cette blessure n'a pas le même degré de douleur chez tout le monde et ceux qui en souffrent ne se sentent pas assez nourris affectivement. Le masque référent et qui sert à cacher la blessure, est celui du dépendant. L'intensité de la blessure détermine l'épaisseur du masque. Le dépendant est le plus apte à devenir victime. Un de ses parents, voire les deux, sont aussi victimes. Une victime est une personne qui crée dans sa vie des difficultés de toute sorte, problèmes de santé (..) pour attirer l'attention sur lu...

Post 12 | La blessure d'abandon : Le masque du dépendant.

L a dépendance affective peut se résumer en quatre mots, le manque, l'attente, le besoin et la souffrance.  Tout démarre enfant, avec en général un ou deux parent(s), peu démonstratif(s). L'enfant grandit ressentant un manque d'attention, de considération, de compliments, d'intérêt, de validation, de présence, de tendresse, d'affection, de partage, d'écoute (..) Les besoins affectifs non nourris de l'enfant, génèrent de la souffrance à l'intérieur de lui, vide, mélancolie, silence, solitude (..) Chaque jour, chaque mois, chaque année viennent entretenir un trou béant. L'enfant, puis l'adulte devient ce que l'on nomme un dépendant affectif. Toutes ses attentes sont liées au manque affectif dont il a fait l'objet pendant son enfance et son intensité varie en fonction de sa propre histoire. Ses attentes sont fonction également de son langage amoureux, c'est-à-dire, qu'elles doivent correspondre à des aspirations précises, validation ...

Post 11 | La posture d'attente, pourquoi est-ce si compliqué à vivre ?

Souffrir de l'attente répond à un manque à l'intérieur de nous. Elle se crée à partir d'un vide. Il peut s'agir de contretemps, de manques, ou toutes formes d'absences générant une dépendance affective (..)  L'origine du manque est reliée à une ou plusieurs blessures émotionnelles, souvent l'abandon ou la trahison. A travers l'attente, nous projetons dans l'absolu une demande ou un objectif dont nous ne savons pas si lui ou elle sera atteignable, projets, liaisons (..)  Cette absence de sécurité génère des manifestations inconfortables, tels que questionnements, ruminations, rétropédalages, mise en évidence de réticences, les fameux oui/mais (..) Quoi qu'il en soit, ce processus mental est nécessaire pour une transformation intérieure et une approche plus appropriée, tels que le détachement, le lâcher prise ou l'acceptation. Au demeurant, l'absence de visibilité, nous plonge dans le tourment, ne sachant pas si l'issue penchera dans no...

Post 10 | Le détachement, j'ose enfin !

Je me sens entravé, prisonnier de mes liens. Bien-sûr, j'avance chaque jour, mais il y a toujours cette petite voix en moi qui me retient pour ne pas dépasser mes propres limites, la peur de quitter ma zone de confort habituelle.  Nous avons tous en nous, cette petite voix qui résonne. Ces liens d'attachement sont à l'image de ficelles entravantes, des fils invisibles qui nous relient à nos croyances, nos pensées, nos souvenirs bloquants. Tout un mécanisme de contrôle mis en place pour gérer toutes sortes de situations. Une vie ponctuée de paramètres régis par nos propres codes. Il ne tient qu'aux autres de se conformer à nos règles car en tant que "contrôlants", nous nous sentons obstinément, dans notre plein droit.  Soyons indulgents, nous sommes tous des contrôlants en puissance, et ce, depuis de nombreuses années. Nous avons tellement créé d'attaches que nous finissons complètement ficelés de toute part, par nos propres liens. Si bien qu'à un momen...

Post 9 | La colère, une histoire de valeurs.

Un individu se construit selon Les valeurs qu'on lui inculque. C'est la base de son individualité. Cet ensemble de valeurs nous permet de baliser notre chemin d'évolution et de s'y sentir en paix.  Or, des personnes peuvent empiéter sur notre domaine et fouler du pied nos balises de protection. Notre équilibre intérieur vacille d'autant plus, que nos valeurs les plus hautes ont été transgressées. Les plus importantes sont celles dont nous avons été longtemps privées. Que se passe-t-il dans ce cas ? Il est juste et légitime de ressentir de la colère. De fait, quelqu'un a outrepassé nos limites. Nos ressentis s'expriment alors,  ce n'est pas ac cep table ,  je ne me sens pas respecté, mes valeurs sont bafouées (..)  Selon les individus, la colère se ressent dans le thorax ou d'autres parties du corps. L'organe qui y est lié, est le  foie . L'intensité de cette émotion peut se mesurer de 0 à 10. Si elle n'excède pas 5/10, elle est dite  sain...

Post 8 | La tristesse, un changement doit être accepté.

La tristesse est une émotion aux énergies lourdes et oppressantes, contrairement à la joie qui nous élève dans la légèreté. Elle se manifeste de façon passagère, mais peut malheureusement, évoluer vers un sentiment plus durable.  Il peut s'agir d'un blocage dans le passé, choc émotionnel, deuil, accident, séparation, déception (..) empêchant d'être pleinement nous-mêmes dans l'instant présent. La tristesse est une énergie qui nous ramène vers le passé. Ce blocage se situe le plus souvent au niveau de la gorge ou de la poitrine, pouvant aller jusqu'à l'oppression.  Cette émotion peut être reliée à la culpabilité de n'avoir pas fait les bons choix au bon moment ou de ne pas avoir posé les bons actes ou les paroles justes, envers certaines personnes.  Les ruminations tournent alors en boucle dans notre tête ne faisant qu'alimenter le sentiment de tristesse, jusqu'à plomber nos énergies corporelles ou mentales, fatigue, baisse de moral, déprime (..) Selo...