Il existe deux types de peurs : la peur réelle avec un vrai danger et la peur imaginée générant des croyances, s'il m'arrive cela, les autres ne vont plus m'accepter (..) La peur est irrationnelle, c'est une vue de l'ego : peur pour un enfant, peur de passer un examen. Toutes ces situations nous propulsent vers l'inconnu où tout est incertain. L'affabulation est une arme de l'ego nous faisant imaginer le pire, tout en nous écartant de la réalité et de notre recentrage.
Prenons la peine de nous poser quelques instants et de respirer profondément, nous revenons alors à nous, bien connectés à nos ressentis.
L'idée est de quitter le mental pour se recentrer sur la vibration du coeur qui nous ramène à ce qui EST. Combien de fois avons-nous eu peur et combien de fois ne s'est-il rien passé ? Nous devons comprendre que la peur est une vue de l'esprit qui n'existe pas, une illusion en quelques sortes, mise en scène de toutes pièces, par notre mental. Ne cherchez pas à contrôler cette peur car vous lui permettriez d'exister. L'action à poser est donc de calmer celui-ci, tout d'abord, en observant la situation au lieu d'en être acteur. Il faut comprendre que nous sommes pilotés par nos pensées. Tant qu'elles dominent le jeu, nous n'avons pas notre libre arbitre.
L'enjeu est donc, de reprendre les rênes de notre vie et notre pouvoir sur le mental en ne lui octroyant que la juste place qui lui revient.
La peur est un leurre : Quelles actions concrètes pouvons-nous mener dans la matière envers une autre personne ? Nous ne pouvons pas interagir à sa place, nous n'avons pas ce pouvoir.
L'idée est d'être dans la responsabilisation de soi, de valider que le processus de peur ne fait que répondre à des mécanismes anciens, à des croyances reçues pendant l'enfance et qui nous protégeaient. Or, elles nous desservent aujourd'hui. Notre équilibre intérieur dépend de notre aptitude à faire le chemin inverse par la déconstruction de nos schémas habituels. Le sentiment de peur met en lumière l'absence de sécurité intérieure.
Pourquoi ressentez-vous ce sentiment de peur ? Combien de fois dans votre vie, cette peur s'est-elle réellement produite ? Dans 95% des cas, elles ne se réalisent jamais. L'anticipation d'un événement n'empêche pas celui-ci de se dérouler comme il doit le faire, quoi qu'il arrive.
Reprenons donc, le pouvoir sur ce sentiment en considérons que nous l'avons créé et que de même, nous pouvons vibrer une position plus sereine et détachée.
Pendant plusieurs minutes, massez en conscience ou tapotez légèrement les deux points en dessous de la jonction des clavicules. Ils sont reliés aux reins (Organe de la peur). Cette stimulation va développer la sensation de sécurité et de calme intérieur. N'hésitez pas à le refaire quotidiennement.
Laurence Chevallier
praticienne EFT & LaHoChi.
Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer, Paulo Coelho.
Commentaires
Enregistrer un commentaire