Accéder au contenu principal

Post 1 | Comment apprivoiser ses ressentis corporels ?

Pour se connecter à ses ressentis, il est nécessaire de débrancher le mental, de privilégier le retour à soi et de se centrer sur la vibration du coeur. Laissez aller vos pensées sans chercher à les retenir. Des fourmillements ou de la chaleur peuvent apparaître dans certaines zones du corps. Il faut alors, s'y attarder, faire focus en exagérant les traits de ce ressenti comme si on augmentait le volume de la radio.

Laissez-vous guider par les ombres et les couleurs qui passent sous vos paupières. L'énergie ressentie peut migrer d'une zone à une autre du corps, concentrez-vous dessus car elle vous montre le chemin.

Posez-vous les questions suivantes :
Comment vous sentez-vous ? Quels mots ou maux vous parviennent ? Quelles images ? 
Mémorisez ces manifestations corporelles qui parfois, ne durent qu'un dixième de secondes Ce sont de précieux indicateurs.

Laissez défiler les images, les sensations et pourquoi pas, les odeurs ou les sons qui s'offrent à vous. Que se passe-t-il en vous ? Quelle émotion se manifeste ? Si une envie de pleurer surgit, ne la réprimez pas, bien au contraire, accueillez-la avec bienveillance. Elle vous montre une blessure. Les larmes sont en réalité, une libération. 

Ecoutez le silence de votre Moi intérieur ou bien son tumulte, car tout est juste. Ne cherchez pas à contrôler quoi que ce soit.

Mon conseil : Prenez trois grandes respirations et imaginez-vous dans une bulle de lumière blanche ou de la couleur qui vous attire à l'instant T. En sécurité dans ce cocon, vous pourrez à la fois, vous concentrer sur vos sensations et renforcer la connexion avec vous-même. BONNE RELAXATION !      

Laurence Chevallier,
praticienne EFT & LaHoChi. 

https://lahochieteft.fr/

Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n'auras pas à l'entendre crier, proverbe tibétain.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

POST 13 | Etes-vous un dépendant affectif ?

Cet article est inspiré des "cinq blessures qui empêchent d'être soi-même" de Lise Bourbeau. La blessure d'abandon est difficile car elle touche l'être, c'est-à-dire notre identité. Les personnes qui en sont atteintes témoignent d'un manque de communication de leur parent du sexe opposé lorsqu'elles étaient jeunes. Elles trouvaient ce parent trop renfermé et lui en voulaient de laisser l'autre parent prendre toute la place. Cette blessure n'a pas le même degré de douleur chez tout le monde et ceux qui en souffrent ne se sentent pas assez nourris affectivement. Le masque référent et qui sert à cacher la blessure, est celui du dépendant. L'intensité de la blessure détermine l'épaisseur du masque. Le dépendant est le plus apte à devenir victime. Un de ses parents, voire les deux, sont aussi victimes. Une victime est une personne qui crée dans sa vie des difficultés de toute sorte, problèmes de santé (..) pour attirer l'attention sur lu...

Post 12 | La blessure d'abandon : Le masque du dépendant.

L a dépendance affective peut se résumer en quatre mots, le manque, l'attente, le besoin et la souffrance.  Tout démarre enfant, avec en général un ou deux parent(s), peu démonstratif(s). L'enfant grandit ressentant un manque d'attention, de considération, de compliments, d'intérêt, de validation, de présence, de tendresse, d'affection, de partage, d'écoute (..) Les besoins affectifs non nourris de l'enfant, génèrent de la souffrance à l'intérieur de lui, vide, mélancolie, silence, solitude (..) Chaque jour, chaque mois, chaque année viennent entretenir un trou béant. L'enfant, puis l'adulte devient ce que l'on nomme un dépendant affectif. Toutes ses attentes sont liées au manque affectif dont il a fait l'objet pendant son enfance et son intensité varie en fonction de sa propre histoire. Ses attentes sont fonction également de son langage amoureux, c'est-à-dire, qu'elles doivent correspondre à des aspirations précises, validation ...

Post 11 | La posture d'attente, pourquoi est-ce si compliqué à vivre ?

Souffrir de l'attente répond à un manque à l'intérieur de nous. Elle se crée à partir d'un vide. Il peut s'agir de contretemps, de manques, ou toutes formes d'absences générant une dépendance affective (..)  L'origine du manque est reliée à une ou plusieurs blessures émotionnelles, souvent l'abandon ou la trahison. A travers l'attente, nous projetons dans l'absolu une demande ou un objectif dont nous ne savons pas si lui ou elle sera atteignable, projets, liaisons (..)  Cette absence de sécurité génère des manifestations inconfortables, tels que questionnements, ruminations, rétropédalages, mise en évidence de réticences, les fameux oui/mais (..) Quoi qu'il en soit, ce processus mental est nécessaire pour une transformation intérieure et une approche plus appropriée, tels que le détachement, le lâcher prise ou l'acceptation. Au demeurant, l'absence de visibilité, nous plonge dans le tourment, ne sachant pas si l'issue penchera dans no...